L'amour du métier !

Parfois, nous pouvons nous inquiéter de voir le métier de boucher presque voué à disparaître faute de jeunes désireux de reprendre le flambeau. Fort heureusement, la profession a suscité de vives passions auprès de gamins courageux devant le défi d’un boulot qui laisse peu de place aux loisirs.

 

Adrien FLUXHENCH, jeune papa trentenaire, fait partie de ceux-là !

 

La boucherie qu’il gère aujourd’hui à Montferrier-sur-Lez a été créée par son père il y a quinze ans. Alors que ce dernier officiait déjà à Montpellier, dans le quartier du stade de rugby, un ami du village l’informe que l’épicerie fine est à reprendre et qu’une boucherie manque cruellement. C’est ainsi qu’Adrien se retrouve apprenti chez son père.

Il poursuivra un autre apprentissage chez le prestigieux CABIRON comme charcutier-traiteur, auprès du Chef DENIS qui lui enseigne, entre autres connaissances, l’art de ne rien gaspiller ! Il remporte le 3ème prix au Concours des Apprentis Bouchers du Languedoc-Roussillon en 2009. Il seconde son père jusqu’en 2019, date à laquelle il rachète la boucherie familiale, Brevet Professionnel en poche.

« Mon père m’a transmis, avec son associé Xavier BOLDRINI, le sens de la rigueur, l’implication totale au service de la passion. Je ne peux pas dire que j’ai eu un traitement de faveur sur le moment car rien n’a été facile. Mais au final, je pense avoir bénéficié du meilleur enseignement possible. Très vite responsabilisé, j’ai aussi la pression de satisfaire ceux qui m’ont mis le pied à l’étrier. Ceux qui ont compté sur moi, et continuent à le faire ! »

Adrien Fluxhench, Boucherie des Greses
Pièce de viande, boucherie des Greses
équipe de la Boucherie des Greses
équipe de la Boucherie des Greses

Pour des raisons économiques, Adrien a tenu la boucherie tout seul durant les deux premières années. De son aveu, il n’oubliera jamais cette période de constante remise en question, de doutes et d’efforts qu’il a fallu fournir. Mais, comme souvent, le travail a payé et aujourd’hui, comme il le dit, tout se passe enfin très bien. C’était en comptant sur l’aide précieuse de sa mère, Christelle, qui en parallèle de son métier d’aide-soignante, a pris en charge dès le début la lourde partie administrative de la boucherie.

« Ma mère n’a jamais cessé d’être un pilier essentiel de ma boucherie. Grâce à elle, j’ai la possibilité de me concentrer pleinement sur mon métier » reconnait Adrien

Aujourd’hui, Adrien est très bien entouré par une équipe de passionnés qui vous accueillera et vous conseillera toujours avec sourire et professionnalisme.